Lorin, E.: Les crayons
André Bourvil
Lorin, E.: Les crayons 歌詞
Ell navait pas de parents,
Puisque elle était orpheline.
Comm ell navait pas dargent,
Ce nétait pas un richissime.
Ell eut cpendant des parents,
Mais ils ne lavaient pas rconnue ,
Si bien que la pauvr enfant,
On la surnomma linconnue.
Ell vendait des cart postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
Cétait dvendr des crayons.
Elle disait aux gens dla rue :
'Voulez-vous des crayons ?'
Mais rconnaissant linconnue,
Ils disaient toujours non.
Cest ça quest triste.
Cest triste quand même de npas reconnaître son enfant,
Il faut pas être physionomiste !
Il msemble que si javais un enfant, moi je le reconnaîtrais !
A condition quil me ressemble, naturellement !
Cétait rue dMénilmontant,
Quelle étalait son ptit panier.
Pour attirer les clients,
Ell remuait un peu son panier,
Mais un jour, un vagabond
Qui passait auprès dson panier
Lui a pris tous ses crayons,
Alors, ell sest mise à crier :
'Voulez-vous des cartes postales ?
Je nai plus de crayons.',
Mais les gens, chose banale,
Nvoulaient plus qudes crayons.
Quand elle criait dans la rue,
'Voulez-vous des crayons ?'
Ils disaient à linconnue :
'Tes crayons sont pas bons.',
Cest ça quest triste.
Cest tristequand même, elle avait plus dcrayons.
Forcément, elle sbaladait avec son panier à découvert, nest-ce pas ?
Alors lvagabond, lui, il passait à côté dson panier, nest-ce pas ?
Alors avec sa main, alors ... heu ... hop !
Il lui a pris tous ses crayons, comme ça elle nen avait plus.
Cest vrai quelle nen avait pas besoin puisquelle nen vendait jamais !
Mais quand même !
Un marchand dcrayons en gros
Lui dit : 'Viens chez moi mon enfant,
Je ten ferai voir des beaux,
Je nte demanderai pas dargent.'
Ce fut un drôle de marché,
Car cétait un drôle de marchand,
Et elle la senti passer,
Car elle en a eu un enfant.
Cest triste ça quand même dabuser dune inconnue comme ça !
Cest vrai quelle a été faible aussi !
Cest pas parce quil disait quil avait un... quil était...
Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine !
Si seulement elle avait eu une mine de crayon !
Mais non, mais cest ça qui la minait !
Alors elle la abandonnée, son enfant,
Et quest-ce quelle a fait plus tard cette enfant, hein ?
Elle vendait des cartes postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
Cétait dvendre des crayons.
Elle disait aux gens dla rue,
'Voulez-vous des crayons ?'
Mais rconnaissant linconnue,
Ils disaient toujours non.
Cest ça quest triste